Lysandre Chalkhill, tome 0 : Le Choix d’Horace

Sans titre 2.pnghAuteur : Hélène Louise
Titre : Le Choix d’Horace
Editeur : Autoédité, Editions de la Chimère
Genre : Science-fiction, Nouvelle
Nombre de pages : 150
Parution : Octobre 2016
Prix : 9€

 
RÉSUMÉ
 
« (Cette novella – ou longue nouvelle -, qui précède de quelques années le premier roman de la série *Lysandre Chalkhill*, « Filigranes », raconte le départ de l’orphelinat d’Horace, pupille des Résidents depuis la naissance, alors qu’il atteint ses vingt-et-un ans.

Horace aura vingt-et-un ans dans quelques jours. Enfin majeur, il va pouvoir quitter l’orphelinat de Fougères où il a vécu depuis sa naissance, en compagnie d’autres enfants métis, soumis comme lui à la charité des Résidents.

Les Résidents, ces Intelligences Artificielles qui partagent le quotidien des humains depuis le soulèvement de 1951, soit depuis plus d’un siècle et demi, assurent l’entretien et l’éducation de ces enfants nés d’unions illicites en échange de la réquisition régulière de leurs corps, seul moyen pour eux d’accéder à une forme vivante.

Horace est né de parents de deux races différentes et son physique inhabituel, ni félide ni nocto, le condamne au statut de basse caste. Et s’il va enfin échapper aux mains des Résidents en gagnant sa majorité, il devra également trouver moyen d’assurer sa subsistance dans ce monde qui réprouve sa naissance et son existence même…»

 

MON AVIS

Bonjour à tous ! Je m’excuse d’avance pour la brièveté de cette chronique ou si mes idées sont un peu floues car d’une part le récit est très court, mais en plus de cela, je l’ai lu il y a maintenant plus d’un mois. En commençant cette nouvelle, je ne savais pas trop dans quoi je me lançais puisque c’est un spin-off de la saga Lysandre Chalkhill mais j’ai finalement passé un très bon moment de lecture en compagnie de ce récit.

On a donc affaire à une nouvelle plutôt longue qui se passe dans le même univers que la saga Lysandre Chalkhill de la même auteure. Mais n’ayez pas peur, il n’y a aucunement besoin d’avoir lu la saga pour lire cette novella. Moi-même je ne l’ai pas lu et je m’en suis très bien sortie. On se retrouve donc dans cette histoire en compagnie d’Horace qui durant toute sa vie a dû laisser son corps être loué par des intelligences artificielles. Malheureusement ce n’est pas le seul puisque tous les enfants nés de liaisons illégales subissent cela.

On est donc dans un univers futuriste dans lequel technologies évoluées et inégalités sont présentes. Même si le sujet a l’air assez dur, j’ai trouvé l’ambiance et l’histoire assez douces voire mignonnes par moment. Ca a été un plaisir de suivre Horace et les autres orphelins, notamment Alphonse qu’on rencontre dans le récit.

J’avais un peu peur d’être perdue à cause du glossaire présent au début du livre qui nous explique chaque terme et croyez-moi, ils sont nombreux. Je dois dire que je l’ai un peu été et que ça a été difficile pour moi de visualiser et de retenir chaque race comme félide ou nocto par exemple. Et malheureusement le récit est assez court donc je n’ai pas eu le temps de vraiment être familière avec tous les termes. Toutefois je me suis quand même habituée et j’ai réussi à ne plus avoir besoin du lexique.

Horace est un personnage assez difficile à cerner au début, mais on se rend vite compte qu’il a une grande sensibilité. J’ai aimé le suivre et j’ai encore plus aimé Alphonse. Ce petit garçon est vraiment adorable et je n’ai pu que m’attacher à lui.

L’écriture d’Hélène Louise est encore une fois très agréable à lire. J’avais déjà lu Les Silences de Thalès que j’avais bien aimé mais certaines coquilles m’avaient dérangée. Ici il ne me semble pas en avoir croisé. Ce que je retiens de la plume de l’auteure, c’est qu’elle s’accompagne bien à l’ambiance du récit et c’était vraiment un plaisir de la lire.

La chose que je reproche donc au roman, c’est sans doute son manque d’action. Le fait que ce soit une nouvelle ne m’a pas dérangée car cela fait du bien de changer et de lire des livres courts, mais le fait que l’histoire ne bougeait pas dans tous les sens n’est pas ce qui me plait le plus. Je ne dis pas qu’il ne se passe rien, loin de là, mais j’aime quand ça bouge et quand c’est dynamique.

 
Merci à Hélène Louise pour l’envoi de son livre !
 

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